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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 14:39

Vendredi 9 avril 2010

Situation du budget du Conseil général : Le président du Conseil général, unique responsable du blocage

 

Les élus du groupe "Union pour le Val d'Oise" découvrent avec perplexité les prises de position du président du Conseil général au sujet du possible rejet du budget par l'assemblée départementale lundi prochain. Aujourd'hui, cette situation de blocage politique et institutionnel au Conseil général est de la responsabilité personnelle de son président.

 

Au mois de septembre dernier, il a choisi de bafouer le choix démocratiquement exprimé par les valdoisiens dans les urnes. Il s'est prêté à des manœuvres misérables pour se maintenir artificiellement aux affaires, en s'assurant de la trahison d'un élu de l'opposition. Nous mesurons toutes les conséquences de ces combinaisons politiciennes aujourd'hui. Comme nous le craignions, depuis 6 mois, le Département est bloqué. Il vit au rythme des incidents et autres règlements comptes internes à ce qui reste de la "majorité". Le non-vote du budget le 12 mars dernier est un épisode supplémentaire d'une chronique qui a trop duré.

 

Nous sommes d'ailleurs stupéfaits de l'aplomb avec lequel le président du Conseil général tente de faire porter le responsabilité de cette situation à d'autres et utilise la pression et l'injonction publiques pour resserrer les rangs de sa majorité, en allant même jusqu'à agiter la possible dissolution de l'assemblée départementale. Les valdoisiens attendent autre chose que l'invective et la menace du président du Conseil général.

 

Aujourd'hui, le président est aux abois. Il a perdu la maîtrise de la situation y compris de sa propre communication. Dans un courriel exagérément alarmiste adressé ce matin à l'ensemble du personnel du Département, il leur indiquait : " Contrairement à ce que certains d'entre vous ont pu entendre, le rejet du budget lundi 12 avril n'aurait bien sûr pas de conséquence directe sur l'équilibre institutionnel du Département".

Le jour même, dans une interview à la presse, il brandit la menace de dissoudre l'assemblée départementale qui, elle, paralyserait le fonctionnement de l'institution pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Il va être temps que ce président mis en minorité par deux fois en 6 mois s'explique sur cette constante schizophrénie des mots et réponde à une question simple : quelle sera sa décision si lundi il est mis en minorité pour la 3ème fois ?

Nous nous interrogeons aussi sur cette soudaine frénésie de communication.

Le président craint-il à ce point que la Chambre Régionale des Comptes vienne regarder ce qui se passe dans le budget du Conseil général pour en faire autant ? A-t-il des choses à cacher sur la réalité de la situation budgétaire du Département pour se démener à ce point ?

Jusque là, ce n'était que des rumeurs. Aujourd'hui, le doute est permis.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 13:20

Diverses déclarations parues ce jour méritent tout de même quelques commentaires, pour ramener un peu de bon sens.

 

1°) M. Arnal : "si le budget n'est pas voté lundi, je demanderai la dissolution de l'assemblée departementale". On a presqu'envie de répondre "Chiche !", mais on a vu en septembre dernier le peu de cas que fait M. arnal du résultat des élections !

Laissons de côté les aspects juridiques que M. Arnal ne connait manifestement pas. Faire une telle proposition revient à considérer qu'un budget doit obligatoirement recueillir l'approbation des conseillers; en clair on n'a que le droit de voter POUR. Est ce cela la démocratie socialiste ?

 

2°) M. Arnal a, par contre, le droit de s'autodissoudre : en démissionant et en retournant lui même devant les électeurs ou bien en remettant en jeu son poste de Président. On verra bien si une majorité se dégage (la même ou une autre).

 

3°) Faut il que M. Arnal soit inquiet pour en arriver à quémander les voix, non pas de sa majorité, mais de son opposition. Il est vrai que M. Leikine a ouvert une voie que d'autres pourraient être tentés d'emprunter...

 

4°) Si M. Arnal voulait avoir l'unanimité sur son budget, pourquoi ne l'a t il pas préparé en ce sens ? Son seul soucis pour sauver sa majorité a été le débauchage d'un élement fragile du groupe d'opposition. Le systeme a été efficace une fois, mais il montre ses limites.

 

Attendons sereinement la séance de lundi. Et que chacun prenne ses responsabiltés.

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 08:01

A la dernière séance du Conseil général, lors des prises de paroles concernant les intentions de vote, le Président a constaté qu'il n'obtiendrait au maximum que 19 voix pour approuver le budget, contre 20 le refusant. Pour échapper à cette mise en minorité, Il a donc, au mépris de toutes les règles, décidé de retirer la délibération proposée au vote. Cette manoeuvre lui a fait gagner 3 semaines, mais nous sommes au mois d'avril, et le Conseil général n'a toujours pas de budget. Cela entraine une paralysie de l'action des élus et du travail de l'administration.

Le Président du Conseil général a donc convouqé les élus pour une nouvelle séance le lundi 12 avril à 10 h 30.

 

Le budget proposé étant strictement le même qu'à la séance précédente, il devrait se heurter à la même opposition et être refusé... C'est sans compter avec les pressions, tractations, marchandages, menaces, promesses faites pour tenter de retrouver une majorité départementale.

 

A l'heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas encore si tous les élus vont rester fidèles à leur intention de vote annoncée précedemment. Notre groupe Union pour le Val d'oise, pour sa part, refusera ce budget comme il l'avait deja annoncé. Le sort du budget est donc entre les mains de l'executif, et dépend des choix individuels de chacun.

Quoi qu'il en soit on regrettera que le budget départemental soit pris en otage pour régler des conflits internes au parti socialiste, et j'irai même jusqu'à dire des conflits internes à la section socialiste d'Argenteuil, puique chacun aura observé que les socialistes argenteuillais ont exporté au Conseil général leurs graves dissenssion municipales.

Qui de M. Doucet ou de M. Leikine aura le dernier mot ? Il y aura forcément un vainqueur et un vaincu dans les rangs socilaistes. pour l'instant, c'esdt la gouvernance du departement qui est mise à mal.

Ah, si M. Arnal, Président du Conseil général, avait reconnu la défaite de sa majorité en septembre dernier et avait organisé un n ouveau vote qui permette de désigner une vrai majorité, incontestable quelle qu'elle soit...

attendons le 12 avril. Quoi qu'il se passe , ce sera riche d'enseignement.

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 09:06

Les élus du groupe Union pour le Val d'Oise (UVO) étaient invités vendredi matin à voter le budget du Conseil général pour l'année 2010, à l'occasion de l'assemblée départementale réunie en séance plénière.

A la surprise générale, le budget n'a pas réuni de majorité pour pouvoir être adopté.

Après un débat ayant montré le caractère insincère et électoraliste du budget présenté par le président PS du Conseil général, le Conseiller général socialiste Alain Leikine a fait savoir qu'il ne voterait pas avec la "majorité".

Le président du Conseil général a repoussé l'adoption du budget pour ne pas être mis publiquement en minorité.

Cette situation, fruit des règlements de compte internes au Parti socialiste, en dit long sur l'ambiance délétère qui règne au sein de cette "majorité" composite.

Nous avons régulièrement dénoncé l'absence de cohérence du projet de l'actuelle "majorité" socialiste et sa gestion très approximative des affaires départementales.

Ce camouflet que vient de s'infliger la "majorité" socialiste est l'illustration d'une gestion exclusivement préoccupée des équilibres entre chapelles politiques qui lui sont propres.

Cet incident en dit long sur les difficultés quotidiennes que rencontrent le président et sa majorité pour conduire les affaires départementales.

Cela nous alarme sur la capacité de cette "majorité" - maintenue malgré son échec au scrutin cantonal partiel d'Argenteuil contre la volonté démocratique - à œuvrer au quotidien pour le développement du Département et l'amélioration des conditions de vie des Valdoisiens.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 13:09

 

uvo.gif
communiqué de presse du groupe UVO.

 

La majorité départementale nous accusait de procès d’intention lorsque nous mettions en avant les défaillances de la contractualisation. Depuis lundi 8 février la preuve est faite que notre analyse est juste : la contractualisation avec les communes, usine à gaz adoptée à marche forcée il y a moins d’un mois, ne marche pas !

 

A l'occasion la commission permanente d’hier, nous aurions dû statuer sur 4 délibérations, premières applications concrètes de la nouvelle politique de contractualisation. Mais le débat a rapidement permis de montrer non selon le caractère totalement inapplicable de cette nouvelle politique mais aussi le flou le plus complet quant aux modalités d’application des dispositifs, laissant la place à l’arbitraire le plus total.

 

Nous avons même appris que depuis la séance du 15 janvier (jour de l’adoption de la délibération), le président avait décidé, de son seul chef et en toute illégalité (car sans le faire valider par l’assemblée départementale), d’appliquer un régime dérogatoire pour certaines communes en modifiant le périmètre d’application de sa nouvelle politique.

Cette décision prouve bien ce que nous pressentions : nous avons aujourd’hui un dispositif non plus « à la carte » mais « à la tête du client ».

 

Les questions soulevées par nous en séance ont également laissé apparaître de très fortes dissonances au sein même de la « majorité » qui avait pourtant unanimement adopté ce dispositif il y a moins d’un mois.

Les incohérences, mises en lumière par les interventions les élus « Union pour le Val d’Oise », ont fini par semer un trouble tel que d’éminents membres de la « majorité », dont le conseiller général de Domont Robert Daviot, ont laissé apparaître publiquement leurs doutes et ont demandé une clarification du dispositif au président du Conseil général. Pour ramener le calme au sein de sa majorité, la présidente de la séance a même été contrainte à suspendre la séance pendant prés d’une demi-heure, pour finir par retirer les dossiers de l’ordre du jour.

 

La preuve est aujourd’hui faite du caractère inopérant de la contractualisation.

Toutes les remarques faites par nous, durant ces derniers mois, sur les zones d’ombre, fragilités, incohérences et sur le caractère artificiel des calculs trouvent aujourd’hui une résonance qui sonne comme un cinglant échec pour le président du Conseil général et sa majorité.

La liste des victimes de la contractualisation comporte déjà 4 noms, ceux des communes de Montgeroult, Jagny-sous-Bois, Livilliers et Maudétour-en-Véxin dont les projets sont aujourd’hui suspendus en raison des atermoiements de la majorité sur sa propre politique.

 

Nous demandons donc au président du Conseil général de revenir sans plus attendre sur sa politique de contractualisation pour arrêter le désastre qui s’annonce pour les communes.

 

 

Cergy, le 9 février 2010

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 09:27
Nous avions attiré votre attention sur le nouveau dispositif d'aides aux communes voté par la gauche au Conseil général. Cette question apparait comme "technique", mais est en réalité très importante pour la vie quotidienne de nos communes, petites ou grandes. J'avais dans mon intervention en séance montré que ce dispositif, véritable "usine a gaz" était tellement lourd qu'il se révèlerait vite inapplicable. 
La démonstration du bien fondé de la position prise par notre groupe, Union pour le Val d'Oise (UVO) n'a pas tardé, dès la séance d'hier lundi 8 février (commission permanente). François Scellier (UVO) s'est exprimé dans un communiqué de presse que nous espèrons largement diffusé, et que je tiens à votre disposition.
Madame Dominique Gillot, présidente de la séance, a du suspendre la séance  pendant plus de trente
minutes faute de pouvoir comprendre et appliquer le dispositif mis en place
 par la gauche.
A la reprise, Madame Gillot ne put que constater l'impossibilité
d'appliquer "le nouveau dispositif dit de contractualisation"
, en l'état,
aux 4 dossiers présentés pour 4 communes sauf a le faire sans en respecter
scrupuleusement les termes.
Madame Gillot dut en conclure simplement qu'il y avait lieu de retirer les-dits rapports de l'ordre du jour , precisant même, "qu'il conviendrait vraisemblablement , avant de les représenter a nouveau devant la CP , de
revoir le dispositif en assemblée plenière" !

Je fais mienne la conclusion de François Scellier,  Député , Conseiller General :
" Aujourd'hui la preuve est définitivement faite de la justesse des positions
defendues par les conseillers generaux d'Union pour le Val d'Oise
(
selon lesquelles) le dispositif concu et imposé par le Vice-President Sebaoun,
ne respectait pas suffisamment l'autonomie communale, n'etait pas
impartial, et même apparaitrait pratiquement inapplicable,
 Monsieur Arnal
ne devrait s'en prendre qu'a lui-meme ou a ceux de ses amis qui l'ont
conduit dans une impasse !"

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 14:33

 
Notre Conseil général du Val d'Oise étant l'un des plus actifs à développer cette pratique, j'ai décidé de signer cette pétition. Elle dénonce la propagande socialiste illégale.

Quelle que soit votre appartenance politique, ou que vous n'en ayez aucune, si vous pensez que l'argent des contribuables ne doit pas être utilisé à des fins politiciennes et partisanes, je vous invite à signer cette pétition mise en ligne par l'UMP, en utilisant le lien :

http://www.lemouvementpopulaire.fr/petitionner/



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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 15:53
Je vous prie de trouver la liste de mes fonctions au Conseil général, suite aux votes récents de l'Assemblée (à l'unanimvo.gifité).

Commission Solidarité et action sociale (titulaire)
Commission Environnement, logement, transports, infrastructures, politique de la ville (suppléant)



administration générale, économie et finances, emploi, tourisme, Europe, TIC :
Conseil d'administration de la Maison des syndicats (titulaire)
Commission départementale d'accès à la citoyenneté (titulaire)
Bourses d'insertion professionnelle, Territoire Rives de Seine (titulaire)
Comité départemental de tourisme et des loisirs (CDTL) (titulaire)

environnement, logement, transports, infrastructures, politique de la ville
Association AIRPARIF (suppléant)
Association "La Seine en Partage" (titulaire)
Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et t'echnologiques (CODERST) (suppléant)
Comité du syndicat mixte pour l'entretien, la protection et l'aménagement des berges de l'Oise  (titulaire)
Conseil départemental de prévention de la délinquance (suppléant)

Administrateur d'organismes de logements
     Pax Progrès Pallas (titulaire)
     Espacil Habitat (titulaire)
     SA HLM VAl de Seine (titulaire)

Education, enseignement supérieur, jeunesse, culture, sport, prévention , sécurité
Commission du Fond social du développement et des initiatives étudiantes (FSDIE) (titulaire)
Comité de développement de la lecture publique (titulaire)
Association de gestion du centre départemental de formation et d'animation sportive (CDFAS) (titulaire)
Conseil d'administration du service départemental d'incendie et de secours (suppléant)

 Administrateur des collèges :
     Carnot,  (titulaire)
     Joliot Curie,  (titulaire)
     Paul Vaillant Couturier  (titulaire)
     Ariane  (titulaire)
     Sainte Geneviève  (titulaire)
     Claude Monet
     Lucie Aubrac
     Saint Joseph

Solidarité , action sociale
Conseil départemental de la santé mentale (suppléant)
commision consultative départementale des assistantes et assistantes maternels agréés
Comité des retraites et des personnes âgées (CODERPA) (titulaire)
association Prévention et santé en val d'Oise
Conseil départemental de l'insertion (suppléant)
Commission d'action sociale d'urgence (titulaire)
CLI Rives de Seine
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 14:09
uvo.gifLes Présidents des associations valdoisiennes subventionnées par le Conseil général ont reçu il y a quelques temps une lettre du président du Conseil général les invitant à signer ce qui est en réalité une pétition contre la suppression de la taxe professionnelle. J'ai tenu à adresser un courrier à toutes ces associations argenteuillaises regrettant qu'elles soient invitées à s'associer à une démarche politicienne et partisane orchestrée dans tous les départements par le parti Socialiste.
Je reviendrai prochainement sur la suppression de la taxe professionnelle et ses conséquences sur les effets des budgets communaux et départementaux, car il est clair que les éventuelles augmentations d'impôts locaux (ou autres décisions impopulaires) vont être présentées - et cela est inadmissible- comme des conséquences de cette décision, servant de "bouc emissaire". Dès maintenant, je vous invite à prendre connaissance de ma lettre aux associations.

 

Madame, Monsieur le Président,

 

Il y a quelques temps, vous avez reçu un courrier du président du Conseil général vous invitant à signer ce qui s’apparentait étrangement à une pétition contre la suppression de la taxe professionnelle.

 

Cette démarche inédite de la part du président de notre Conseil général appelle quelques remarques et précisions de nature à éclairer la décision que vous pourriez prendre de signer, ou non, la pétition.

 

 

 

Le budget du Conseil général, globalement constant d’une année sur l’autre, s’élève à un peu plus d’un milliard d’euros. Les recettes du département sont composées de différentes subventions de l’Etat (appelées dotations), du produit des impôts et différentes taxes mais également des emprunts contractés par le Département.

 

Dans cet ensemble de 1,3 milliard d’euros, la taxe professionnelle représente 176 millions d’euros.

 

Si comme l’indique abusivement le président du Conseil général, cette taxe professionnelle était supprimée intégralement, il resterait au Conseil général un budget de plus de 1 milliard d’euros.

 

Pour que votre information soit complète, il nous semble devoir préciser que dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle, le gouvernement s'est engagé à verser une compensation intégrale pour ne pas faire subir aux conseils généraux une perte de recettes. Il s’agit donc là d’un procès d’intention qui ne repose sur aucune réalité.

 

Il est faux d’indiquer que les subventions aux associations devront être supprimées ou réduites en raison de la perte de recettes occasionnée par la suppression de la taxe professionnelle, d’abord parce qu’il n’y aura pas de perte de recettes, ensuite parce que le budget du Conseil général est suffisamment important pour supporter la charge que représente les subventions aux associations.

 

Si la menace existe de voir baisser les subventions, elle est surtout liée à la gestion dispendieuse faite par le président et sa « majorité ».

 

Les dépenses de cabinet et de communication et la forte augmentation des effectifs depuis 18 mois ou encore des financements coûteux pour un nombre restreint de bénéficiaires (à l’image des 100 000€ votés pour une action de sensibilisation pour 300 élèves d’un seul lycée), sont des charges que nous jugeons inconsidérées. Ce sont ces dépenses qui se font aux dépens de l’aide apportée au monde associatif qui s’investit, bénévolement, au profit du plus grand nombre dans les domaines du sport, de la culture et de l’action sociale en particulier.

 

 

 

 

 

C’est la première fois qu’un président de collectivité, supposé œuvrer pour l’intérêt de tous et non pas seulement pour les intérêts de sa famille politique, incite ainsi des partenaires du Département à se soulever contre les réformes d’un gouvernement.

 

Si, à une autre époque, nous avions utilisé ce type de méthode, ce que nous n’avons jamais fait, notre opposition d’alors - aujourd’hui au pouvoir - n’aurait pas manqué de crier à l’usage des deniers publics à des fins politiciennes et elle aurait eu raison.

 

Nous trouvons en effet choquant que le président se serve de sa fonction et des moyens du Conseil général pour orchestrer ce qui s’apparente à une campagne anti-gouvernementale.

 

Bien entendu, tout responsable politique est libre d’exprimer ses opinions. Bien sûr le président du Conseil général a le droit d’être opposé à une réforme destinée à donner de l’oxygène aux entreprises et leur permettre de recruter, ce qui n’est pas un luxe en ces temps de crise. Mais nous n’acceptons pas que ces campagnes politiques soient financées avec l’argent du contribuable valdoisien.

 

L’élu, une fois désigné à la tête d’une collectivité, doit oeuvrer pour l’intérêt général et non plus seulement pour celui de sa famille politique et de ses intérêts personnels.

 

Or, depuis 18 mois, le président du Conseil général et sa « majorité » ont mis en place un mélange des genres qui n’est pas sain : les campagnes de promotion de l’action du Conseil général se sont transformées en campagne électorale permanente, les bus et abribus sont devenus les supports de cette propagande et les publications du Département ressemblent davantage à des tracts qu’à des sources d’information objective sur l’action du Conseil général.

 

Cette transformation du Conseil général en une machine électorale au service de la réélection d’un seul homme, est insupportable sur le plan de l’éthique et de la morale mais aussi très grave pour l’image et la crédibilité de l’action du Conseil général. Elle est la porte ouverte à tous les excès et le courrier que vous a adressé le président du Conseil général en est une parfaite illustration.

 

Car personne n’est dupe, sous couvert du vernis de l’action au service de tous, le président mène en fait une honteuse campagne de chantage aux subventions.

 

Le président d’association que vous êtes sait à quel point les subventions sont précieuses et que chaque euro compte.

 

Il est donc choquant et inadmissible que le président du Conseil général utilise cet argument financier pour faire pression sur vous, comme sur toutes les associations, pour signer une pétition. Chacun pourrait supposer qu’en ne signant pas cette pétition, il court le risque de perdre la subvention du Conseil général. S'il en était ainsi, ce serait du chantage, méthode indigne d’un président de Conseil général garant de l’intérêt général.

 

Pour notre part, nous nous engageons à soutenir le mouvement associatif et tout mettre en oeuvre pour que le niveau global des subventions aux associations reste le même.

 

En dépit de ces nouvelles alarmantes sur le devenir des subventions aux associations, les élus du groupe « Union pour le Val d’Oise » vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d’année.

 

Nous formons le vœu qu’en 2010 l’intérêt général prendra enfin le pas sur les intérêts partisans dans la politique menée par le président du Conseil général pour mettre le département dans une dynamique de solidarité et de développement.

 

Nous restons à votre disposition et vous prions de croire, Madame, Monsieur le Président, à l’assurance de nos sentiments cordiaux et dévoués.

 

 

Philippe Métézeau

Conseiller général groupe U.V.O.

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 16:20
Je vous prie de trouver ci-dessous ma réponse aux interventions  en séance des élus de la majorité départementale concernant le nouveau dispositif d'aide du Conseil général aux communes.
Ce dispositif relève de l'arbitraire et est un modèle de bureaucratie et de technocratie.
Pour atteindre des objectifs que nous partagions (comme la solidarité entre communes et la meilleure prise en compte du développement durable), le Conseil général a décidé de passer en force un texte inapplicable plutôt que de se donner le temps de travailler à un nouveau dispositif. Nous maintenons que nos propositions étaient beaucoup plus réalistes et efficaces.

en réponse :

D'autres collègues s'étant exprimé sur les effets du nouveau dispositif sur les communes de moins de 5000 habitants je voudrais cibler mon intervention sur la mesure phare annoncée pour justifier le nouveau dispositif, je veux dire l’aide aux communes les plus défavorisées. Il s’agit de renoncer à l’égalité de traitement entre toutes les communes, pour lui substituer la notion d’équité, qui prenne mieux en compte le besoin de ces communes dont les recettes budgétaires,  ne sont pas à  la hauteur de leurs besoins, bien qu’elles mobilisent assez largement les possibilités fiscales de leurs habitants.

Je veux dire tout de suite que ce soucis réaliste d’apporter une différenciation dans l’aide qui aille vers plus de justice, non seulement ne nous choque pas, mais que nous l’approuvons même pleinement dans son principe. D’ailleurs, ce principe d’une aide différenciée nous l’avions déjà intégré dans divers dispositifs, comme le CIVIC mis en place depuis plusieurs années dans le cadre de la politique de la ville et de la cohésion sociale et qui je le rappelle avait recueilli l’approbation de notre assemblée dans son ensemble.

Mais la façon dont vous vous proposez de procéder aujourd’hui, en revanche, c’est une autre histoire.

D’abord, vous répartissez les communes en 5 catégories allant de la plus riche à la plus pauvre, et en distribuant un bonus qui va de 0 à 40 %.

Dejà là, nous nous interrogeons sur ce système qui donne des bonus à 4 communes sur 5, et qui s’applique à une enveloppe forcément en diminution, puisque la précédente n’était pas plafonnée. Définir une priorité qui s’applique à 80 % des cas, autant dire que ce n’est plus une véritable priorité. Les communes que vous annoncez avec un faible bonus subissent en réalité un malus, et celle qui sont classées parmi les plus prioritaires vont vite constater les limites de l’avantage qu’elle vont retirer du nouveau système. Vous ne vous êtes pas donné les moyens de votre politique.

Voyons maintenant comment vous déterminez le taux de richesse d’une commune. A partir de 6 critères. On pourrait discuter de la pertinence de chacun, mais je ne m’engagerai pas dans cette discussion, parce que je conviens que ce n’est pas facile de trouver des critères à la fois justes et simples. En tout cas, vous aboutissez à un indice complexe et obscur qui doit permettre de classer la commune sur une échelle de pauvreté allant de 1 à 5. Parlons en de cet indice ! Je ne cite qu’un quart de la première page du document qui le définit.

Vous synthétisez d’abord  six indicateurs pris en compte pour chaque commune.

Puis, vous indiquez ,

je cite :

«  les 6 variables ont été "centrées et réduites

 

La Valeur de la variable moins la moyenne, le tout divisé par l'écart type ; ce qui revient à considérer que, pour chaque variable, la moyenne est égale à 0 et l'écart type à 1. Ainsi sont ramenées à une même unité d'œuvre plusieurs variables qui s'exprimaient en euros, en % … Ce changement d'unité et le calcul d'un indice synthétique permet ensuite la comparaison de ces différentes variables pour en analyser les variations.

On aboutit ainsi à la formule suivante

Je cite toujours

Indice synthétique = (potentiel fiscal par habitant) +   (le revenu moyen déclaré par habitant , affecté d’une pondération = 2)) – (le pourcentage de jeunes de moins de 25 ans) - (le pourcentage de logements sociaux) - (le pourcentage de réalisation de l'objectif de la loi de SRU) – (- l'effort fiscal)

Ce qui permet d'établir une typologie socio-économiques des communes

 

En fonction de son indice synthétique, la commune est classée dans un des 5 groupes.

 

A chaque groupe est affecté un taux de majoration "bonification d'équité" allant de 0% à 40%. "

fin de citation.

»On passe ensuite à La détermination du montant contractuel : MC

On passe ensuite à La détermination du montant contractuel : MC Qui est le résultat de la somme du montant contractuel de base (MCB) et du montant relatif à une "bonification équité" (BE) soit MC = MCB + BE

etc.

 

Pourquoi faire simple puisque l’on peut faire compliqué, semble être votre feuille de route !

On passe ensuite à La détermination du montant contractuel : MC Qui est le résultat de la somme du montant contractuel de base (MCB) et du montant relatif à une "bonification équité" (BE) soit MC = MCB + BE

etc.

 

Pourquoi faire simple puisque l’on peut faire compliqué, semble être votre feuille de route !

 

Voyons maintenant comment s’applique ce bonus.

On sait que les aides, généralement, couvrent seulement une partie de la dépense, et la difficulté que rencontrent les communes aidées, c’est justement pour trouver le complément, pour mettre au bout. Ce que vous proposez c’est d’augmenter le plafonnement, alors qu’il aurait été beaucoup plus simple de garder le principe de notre guide des aides , et de bonifier les taux. Par exemple, admettre que si une commune dite aisée, va bénéficier de 10 % de subvention lorsqu’elle construit une école, une commune défavorisée va voir passer ce taux majoré à 20, 30 ou 40 %. Cela c’était simple, compris par tous équitable et transparent. Au lieu de quoi vous nous dites que le taux d’aide sera entre 0 et 80 % , mais vous ne nous dites pas comment vous allez déterminer si ce sera 10, 20 , 30 % etc. Vous nous dites simplement que le total des aides, le plafond, sera augmenté, ce qui veut dire que pour en bénéficier, la ville sera amenée, elle aussi à augmenter sa propre participation. En augmentant le plafond, vous répondez à un problème qui ne se pose pas, et vous ignorez le problème qui se posait réellement, et qui continuera de se poser.

Je voudrai aborder un autre aspect, celui de la politique de la ville qui résulte des lois Borloo sur la cohésion sociale et dont bénéficient de nombreuses communes , parmi les plus bonifiées.Je veux parler des projets de l’ANRU.nIl nous a été impossible d‘avoir une réponse claire sur le point de savoir si les crédits donnés dans le cadre de l’ANRU qui s’appuyaient sur les dispositifs figurant dans le « guides des aides actuel » seront intégrés dans le contrat. Nous venons d'avoir une réponse lors du débat, et cela montre que pour faire fonctionner votre dispositif, vous devez y faire un "accroc". Donc, les crédits ANRU ne sont pas intégré dans le nouveau contrat  ,  et  relève d’une dotation supplémentaire non comprise dans le contrat. Tant mieux pour les communes, mais comment seront calculées ces subventions puisque vous indiquez que « le guides des aides » sera abolie dès aujourd’hui si cette délibération est votée.

Un autre problème se pose sur les crédits attribués pour la mise en place de la vidéo sécurité ; adoptés par de nombreuses villes que vous prétendez vouloir « bonifiées ». Vous les avez déjà rognés et plafonnés, mais vous ajoutez en plus que les crédits accordés à ce titre viendront en déduction de l’enveloppe globale prévue au contrat. C’est en quelques sortes une double peine, et la commune se verra obligée de choisir par exemple entre construire une nouvelle école ou mettre en place des caméras de sécurité. Le Conseil général, en accumulant les clauses et les restrictions  dans ces contrats porte atteinte à la liberté de décision des communes. Je ne développe pas, mais reconnaissez  que ce  n’est pas rien !

Pour terminer, puisque vous allez supprimer nombre des  aides figurant dans le guide, permettez moi d ‘évoquer celles concernant  les associations qui y figurent aussi. J’ai bien entendu que la délibération d’aujourd’hui ne traitait pas les subventions aux associations. Je vais simplifier ma question : je la restreins aux aides à l’investissement, puisque certaines associations investissent (équipements culturel, matériel sportif…) et sont jusqu’à maintenant, aidées par le CG , pour reprendre votre expression «  à guichet ouvert ». Et cela marche très bien. C’est transparent, simple, et efficace et contenu dans des limites raisonnables du budget du CG. Si votre système de contractualisation est formidable, pourquoi ne l’appliquez vous pas aux associations, et si, comme nous le croyons, il est complexe, peu transparent, plein de lourdeurs administratives pourquoi imposez-vous aux communes ce que vous épargnez aux associations ? A moins que la clef se trouve dans une lecture attentive de votre règlement, puisque vous indiquez que la commune peut déléguer à une association son projet d‘équipement. Dans ce cas là, que se passera t il ? Logiquement, la ville aura tout intérêt à faire transiter sa demande par une association lui permettant d’échapper au carcan du contrat départemental. C’est la gouvernance communale qui est alors mise à mal.

Je n’ai relevé là que quelques effets pervers qui montrent que le diable est parfois dans les détails et le mieux est souvent l’ennemi du bien. Je ne suis pas sûr de vous avoir convaincu de la nocivité de ce dispositif. Vous avez plusieurs fois tenté de passer en force sans succès, vous allez peut être réussir aujourd’hui, je ne sais pas. Mais cela serait lourd de conséquences négatives pour les communes de notre département, alors que j’en suis persuadé une solution consensuelle et qui répond aux objectifs annoncés existe. Il est encore temps de vous donner du temps. D’engager une véritable concertation avec les élus de cette assemblée, avec les Maires, les responsables de communauté de communes ou d’agglomérations. Faute de quoi, il va de soit que nous refuserons d’engager le Conseil général sur cette voie dangereuse pour la liberté d’initiative et le développement de nos communes.


 




 

 

 



 
 

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Philippe Métézeau

Vice Président du Conseil général

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