Mes lettres adressées au président du Conseil général, mes interventions aux séances publiques (voir ce blog, articles de mai, juillet et septembre derniers), les promesses faites par le Conseil général sont restées lettres mortes.

Malgré les promesses de la majorité socialiste du Conseil général, et le fait que le vice Président chargé des sports ait reconnu que le dispositif qu'il avait lui-même fait voter était une mesure "débile" (je le cite !), les clubs connaissent toujours de grandes difficultés.

J'en veux pour preuve la lettre d'appel au secours adressée par le Président d'un grand club d'Argenteuil, qui voit son club mis en danger, alors qu'il porte beaucoup d'espoir (y compris de participation aux prochains jeux olympiques).

Au moment où notre ville remet a l'honneur la requalification des berges de Seine, comment expliquer ce mauvais sort fait à notre club d'aviron ? Pour Argenteuil qui a accueilli dans le passé l'épreuve d'aviton des jeux olympiques, c'est incompréhensible.

Sa démarche n'est pas politique dans la mesure ou le Président du club demande le soutient des 3 conseillers généraux actuels d'Argenteuil, appartenant a 3 tendances différentes.

Pour ma part, fidèle à l'analyse que j'ai développée, et sensible à l'intérêt général, je lui apporte tout mon soutient.

lettre du Pt du club COMA Aviron Argenteuil au Pt du Conseil général

CLUB OLYMPIQUE MULTISPORTS

D’ARGENTEUIL

AVIRON

Le Président                                                                                        

                                                                                  Argenteuil le  7 février 2011

Mr. Didier ARNAL Président du Conseil général du Val d’Oise 

Monsieur,

Président du COMA Aviron et du Comité du Val d’Oise, j’aimerais  vous entretenir sur vos nouvelles dispositions pour sélectionner les clubs « Elites ou Promotionnels ».

Depuis 1980 les 2 premiers clubs phares du département sont classés  club « Elite ou promotionnel ».

Cette nomination leurs permettaient de progresser, ou de garder le contact avec le haut niveau. Ils ont obtenus depuis 1980 plus de 60 titres nationaux, 12 podiums lors des championnats du monde et quatre participations aux J.O. Plusieurs de nos juniors sont titulaires au pôle espoir, ou sur la liste de haut niveau chaque année.

Encore en 2010 un podium aux championnats d’Europe et une 8^ème place aux championnats du Monde. Combien de club Elite dans le Val d’Oise possède ce palmarès.

Aux cours  d’une réunion d’information le 14 janvier 2010 sur le CNDS, Mr. DEMARET a annoncé les nouvelles dispositions pour l’obtention du label «  Club Elite ou Promotionnel ».A cette occasion j’ai  donné mon sentiment. Mr. DEMARET m’a répondu que des sports comme l’aviron pourraient obtenir une dérogation.

Le nombre de licences à l’aviron ne peut pas être comparé à des sports collectifs comme le Foot Ball, ou le Rugby, ou d’autres. De la même façon vous ne pourriez pas comparer le Biathlon et le ski Alpin .L’aviron se pratique sur une rivière ou un lac. Pour créer un club, il faut que le site soit sans danger.

C’est un sport très difficile où l’entrainement commence par 3 ou 4 séances d’une heure 30 minutes pour les minimes, 5 à 6 pour les cadets, jusqu'à 8 séances pour un niveau moyen en senior. Nous sommes loin du nombre d’entrainements pour les sports qui se pratiquent dans les stades, ou les gymnases.

A cela vous pouvez ajouter, que nous sommes tributaires du trafic fluvial, du vent, des orages, de la neige, des inondations, du froid et même du soleil.

Pour former un athlète de haut niveau il faut entre 10 et 15 ans, en commençant très jeunes. Chaque rameur senior parcours 3000 kilomètres par an sur l’eau.

Lors du Conseil Général du mois de juin, Mr. DEMARET prétendait, qu’il est plus difficile de réussir dans une fédération, où il y a beaucoup de licenciés. Regarder le biathlon ou le triathlon, ils ne sont pas nombreux, mais l’accession au haut niveau est très difficile.

Il faut replacer chaque sport au niveau international et déterminer le nombre de fédérations qui pratiquent ce sport.

L’aviron est l’un des sports qui recense le plus grand nombre de fédérations internationales. L’aviron français est pourvoyeur de médailles, l’aviron dans le val d’Oise y participe chaque année.

Chaque année les deux premiers clubs du Val d’Oise recevaient environ 20 000€ ce qui représente 20% de leur budget, je pense que cela n’est pas beaucoup par rapport à un club de Foot ou de Rugby, mais cela nous permet de rester en contact avec les meilleurs clubs français.

Notre fédération a établi des critères pour effectuer un classement général. Ces critères ont été façonnés au fur et à mesure pour protéger les grands clubs comme le Conseil Général du Val d’Oise. Ils ont mis en avant le nombre de licenciés, la fédération a ajouté le nombre de jeunes qui participe aux Régates .Un club  petit, ou moyen ne peut plus rentrer dans les vingt  premiers clubs français, ou alors il faut comme le COMA en 2008 obtenir 8 podiums pour accéder à la 19^ème place.

Depuis  il n’y aucun club de l’Ile de France dans les vingt premiers, la région parisienne n’est pas propice au développement de l’aviron.

Le coût de nos embarcations est sans commune mesure avec les frais des sports collectifs, sauf quand ils achètent quelques joueurs.

Un skiff coute 8000€ et un huit 36 000€. Les 20 000€ de la subvention pour matériel onéreux participaient à l’achat d’une embarcation. Si nous n’avons plus ce coup de pouce nous ne pourrons plus faire d’achat.

Chaque club à entre 2 et 5 bateaux moteurs, auxquels il faut ajouter plusieurs remorques pour le transport des bateaux et au moins un véhicule spécial pour tracter. Comme vous pouvez maintenant l’imaginer les investissements sont colossaux, en plus il faut entretenir et renouveler le matériel.

Depuis de nombreuses années la subvention pour matériel onéreux n’a pas évoluée, mais nous avions la reconnaissance comme club de haut niveau, si aujourd’hui nous ne pouvons plus l’obtenir alors il n’y aura plus d’aviron de compétition dans le Val d’Oise.

En visionnant la séance de juin dernier Mr. DEMARET annonçait qu’un de nos deux athlète qui prépare la sélection pour les J.O. serai pris en charge par le Conseil Général. Aujourd’hui je n’ai reçu aucune nouvelle.

En dernier j’ajouterai que les nouvelles dispositions ne vont pas améliorer pour les associations sportives d’Argenteuil, ville de plus de 100 000 habitants, l’accès au « club Elite ». Nous ne sommes plus que deux et en 2011 je ne suis pas sur qu’il en restera une.

Vos nouvelles procédures étaient destinées selon Mr. DEMARET à regrouper les clubs Valdoisiens, mais il aurait fallu que les moyens de transport entre nos villes nous permettent de nous entrainer plusieurs fois par semaine.

Argenteuil est à la limite du département des Hauts de Seine, il sera plus facile de franchir la Seine et de s’inscrire dans un club du 92.

Souhaitant un rendez vous de votre part pour chercher une solution pour l’avenir du sport de l’aviron dans le Val d’Oise, je vous en remercie à l’avance.

Dans cette attente je vous prie d’agréer Mr. le Président mes salutations distinguées.

Copie les conseillers généraux Argenteuil

Mr. Philippe DOUCET

Mr. Alain LEIKINE

Mr. Philippe METEZEAU

Le Conseil général devait se prononcer ce vendredi sur l'aménagement des berges de Seine.

L'aménagement des berges, l'accès paysager à la Seine, est un sujet qui, jusqu'à maintenant avait été assez consensuel. Pourtant un débat houleux s'est engagé.

Tous les Maires successifs ont travaillé au dossier. Avec l'équipe de Georges Mothron, les premiers aménagements avaient même commencés, et nous reviendrons sur le travail fait dans un prochain article.

Le projet presenté au Conseil général entrainait un certain nombre de questions. Ni le rapporteur du projet, ni M. Doucet Maire et conseiler général n'ont pu répondre aux questions, venant de la droite comme de la gauche.

Pour ma part j'ai fait une longue intervention dont je ne reprends que quelques passages :

6 voies de circulation automobiles Bd Héloïse

J'ai dabord soulevé le manque d'information des habitants directement concernés. Par exemple, les riverains du Bd Héloïse auxquels on parle de Boulevard urbain, ont ils été informés que les 4 voies de circulation (plus les 2 de voie de stationnement actuelles) devaient être remplacées par 6 voies de circulation ?

Le  Marché Héloïse déplacé ? où? Quand ? 

Il ya quelques années, on nous a imposé pour des questions de sécurité d'interdire la circulation Bd Héloïse les jours de marché. Si, comme cela est prévu dans le "projet  Doucet", la RD 311 est tout simplment supprimée, il devient  inimaginable de fermer le Bd Héloïse à toute circulation puisqu'elle sera la seule voie de circulation de transit ou au niveau local. Cela entrainera un déplacement du marché Héloïse dans un autre lieu d'Argenteuil. Pourquoi pas ! mais il serait bon que les riverains de cet autre lieu en soient informés

50 millions d'euros ? ou 61 ? ou 120 ? ou 150 ?

Si nous acceptions ce projet, qui présente sur certains points un intérêt que nous ne contestons pas, son coût doit être évalué.  Les contribuables ne sont pas ponctionnables indéfiniment.

Or si nous disposons bien de 50 millions d'euros de subvention (17 ME accordés par le département, 17 millions accordés par la Région, et 16 millions accordés par l'agglomération Argenteuil-Bezons), le document étudié au Conseil général reconnait un coût de 60 millions, le Copil réuni à la communauté d'agglomération (présidé par M. Doucet) a indiqué un coût de 100 à 150 millions selon l'évolution du projet.

Dans ces conditions, il était tout de même difficile d'approuver un projet faisant une telle impasse financière de 100 à 200 % ; qui risquait fort de se retrouver demain à la charge des villes d'Argenteuil et Bezons.

le système Doucet mis en accusation:

Dire blanc à la communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons, et noir au Conseil général.

On connait bien le " système Doucet" qui consiste à avoir un discours à géométrie variable, selon ses interlocuteurs. Seulement, ça commence à se savoir au Conseil général (et ailleurs)... Lorsqu'il s'agit de délibérations qui doivent être obligatoirement " prises dans les mêmes termes", ce double langage devient une acrobatie risquée ! Les  conseillers généraux ont vite remarqué les mensonges par omission de la délibération que M. Doucet avait fait voter par la communauté d'agglomération : incroyable mais vrai, celle-ci ne mentionnait... aucun coût pour ce projet.

Ces différentes observations ont amené une majorité de Conseillers généraux à demander le retrait de ce texte, dont le seul but était de permettre au maire d'Argenteuil de communiquer sur la requalification des berges de Seine (il a même organisé une croisière xsur la Seine offerte à de nombreux invités le 24 janvier...). Il est à noter que les 2 conseillers généraux d'Argenteuil concernés, bien qu'appartenant l'un à la majorité, l'autre à l'opposition, ont demandé chacun le retrait de ce texte afin qu'il soit retravaillé, et que M. Doucet dise, pour une fois, la même chose à tout le monde.

Le président du Conseil général, malgré le forcing et le chantage de son vice Président Philippe Doucet, a été contraint de retirer ce texte.

Il faut maintenant poursuivre ce travail d'information, de concertation, d'expertise, afin de présenter aux Argenteuillais et aux Bezonnais un projet crédible, aussi bien sur le plan financier que sur le plan environnemental. Ce sera la mission du Conseil général après mars et de la Communauté d'agglomération.

Des responsables associatifs m'ont contacté suite à un courrier reçu de M. Arnal qui préside actuellement le conseil général. Ce dernier tente une opération de "désinformation" afin de faire naitre des craintes infondées auprès des associations. Un danger résulterait selon lui de la nouvelle organisation des collectivités territoriales après 2014. Ce courrier est à replacer dans la perspective des prochaines élections cantonales de mars 2011 qui seront, nous le savons, décisives dans le Val d'Oise. Sans esprit partisan, mais tout simplement pour rétablir la vérité, j'ai tenu à adresser un courrier aux responsables associatifs de notre ville, comme le feront également beaucoup de mes collègues conseillers généraux aux associations actives dans leur canton.

Je vous invite à en prendre connaissance et à le transmettre aux personnes impliquées dans les associations que vous pourriez connaître, et qui n'auraient pas reçu mon courrier. Bien entendu, je suis à la disposition de ceux qui souhaiteraient recevoir des précisions.

LETTRE.

Madame, Monsieur.

Plusieurs responsables associatifs m'ont fait part de leurs doutes et de leurs craintes, suite à une lettre reçue du Prédisent du Conseil général. Ce courrier concerne la possibilité que celui-ci perdrait de verser des subventions aux associations. Si je vous écris aujourd’hui, c’est que je constate que la propagande mensongère qui inonde littéralement notre département, et dont mes collègues Conseillers généraux de l’Union pour le Val d’Oise et moi-même sommes les témoins scandalisés, est arrivée à vous faire naître des inquiétudes sur la pérennité du soutien que le Conseil général accorde aujourd’hui à votre association.

Ce courrier qui vous indiquait en effet que le Conseil général ne pourrait bientôt plus aider les structures associatives est une des facettes de cette propagande tout azimut initiée par la gauche départementale. En outre, il tente de politiser à son avantage des associations qui pour beaucoup d'entre elles, veulent justement ne pas être "récupérées " ou pire instrumentaliées par un camp politique, quel qu'il soit.

Enfin, les assertions contenues ou habilement suggérées dans ce courrier sont fausses.

Cela n’a pour but que renvoyer l’image d’un Conseil général qui serait le seul rempart contre la dureté de la crise, du gouvernement, de l’Etat, et que sais-je d’autre encore.

Je vous l’affirme, je m’y engage, les départements, tout comme les régions d’ailleurs, continueront à aider les associations culturelles, sportives, touristiques, écologiques, qui représentent l’immense majorité de l’activité associative de notre pays… Les départements continueront également à financer les associations à caractère sanitaire et social, d’aide à l’enfance, aux personnes âgées, aux personnes handicapées…

Soyez assuré que je suis et resterai attentif à ce que les aides du Conseil général restent attribuées aux structures qui les méritent, et qui, par leurs actions pleines de dévouement, reposant souvent sur des bénévoles, tissent jour après jour le lien social dans nos territoires du Val d’Oise.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma plus respectueuse considération. 

La commission permanente du Conseil général se voit proposer d'accepter un "protocole transactionnel" permettant de verser une somme supérieure à 10 000 euros à une société chargée de diffuser les communiqués de presse du Conseil général.

En effet, le Président du Conseil général reconnait que :

" en plus des 60 communiqués contractuellement prévus, 91 communiqués supplémentaires ont été diffusés".

On peut s'étonner que le Conseil général augmente de +150 % le nombre de communiqués prévus sans avoir le budget correspondant. On peut aussi s'étonner qu'il fasse toujours appel à une société privée pour diffuser ses communiqués, alors qu'il a doté son service communication de moyens supplémentaires.

Ces communiqués de presse ne sont toutefois qu'une face émergée de l'iceberg, puisque nous trouvons aussi dans les dépenses de communication (rien que pour 2 mois) :

- valorisation de l'image du département + 72 956 euros

- 2 insertions dans le quotidien "20 minutes" l'une coutant + 10 764 euros  et l'autre de  + 7056,40 euros

- distribution de flyer  + 2783,21 euros

- changement d'une bâche de communication :  +  4166,86 euros

- et un obsur "achat annuel de presse" de  + 29 415,78 euros  

                                                                                etc...

  De quoi largement financer les bourses d'insertion professionnelle destinée aux jeunes, et supprimées le mois dernier "faute des crédits correspondants" nous a t on précisé à la dernière séance du Conseil général.

Comme le dit le proverbe : "Gouverner c'est choisir". La  gauche a fait ses choix au Conseil général. Nous n'aurions pas fait les mêmes