Mardi 1er septembre 2009
Alors que le Conseil d’État a définitivement annulé l’élection cantonale d'Argenteuil Est de mars 2008 - mettant ainsi immédiatement fin au mandat de Conseiller général de Madame Cayzac et appelant à organiser un nouveau scrutin - l’ex-élue départementale se permet de critiquer publiquement cette décision de justice. Un comble pour une élue municipale qui brigue une nouvelle fois les voix des Argenteuillais aux cantonales des 20 et 27 septembre prochains.
Dans un tract de la candidate Marie-José Cayzac distribué le week-end dernier, les Argenteuillais ont pu lire : « Vous confirmerez également votre choix de mars 2008, injustement remis en cause à la suite des agissements de mon concurrent UMP. Le vote que vous avez librement exprimé est aujourd’hui bafoué. » .
Depuis qu'elle a été privée de son mandat, Madame Cayzac n’a cessé de commenter cette décision de justice en faisant état d'éléments totalement inexacts. Jusque là, je n’ai pas voulu relever car j'ai voulu privilégier le débat politique sur les questions qui intéressent les Argenteuillais, et je garderai cette priorité. Mais là, les faits sont autrement plus graves et appellent une réaction immédiate de ma part !
M’accuse-t-elle d’avoir manipulé la Justice ?
Méprise-t-elle à ce point les juges pour se permettre de critiquer leurs décisions ?
Cherche-t-elle délibérément à « monter » son électorat contre le système judiciaire ?
Ce qui est sur, c’est que ces propos anti-institutionnels montrent l’irresponsabilité de ma concurrente communiste qui justifie sans complexe une société dans laquelle tout contrevenant, tout délinquant peut librement critiquer et insulter sur la place publique une décision judiciaire définitive sous le seul prétexte qu’elle ne lui est pas favorable.
J’ai donc décidé de porter officiellement et immédiatement les écrits de Madame Cayzac à la connaissance du Conseil d’État.
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