Dans une série d'articles, je décrirai les principales missions du conseil général, et les choix que nous avons faits pour le val d'oise. Mon but est de vous donner un aperçu, de façon succincte, de notre mission et des choix que nous avons faits. Aujourd'hui :
11 TRANSPORTS et ROUTES

L’entretien et l’amélioration du réseau routier départemental constitue sans aucun doute l’une des compétences les plus visibles du Conseil général. C’est également l’un des points de critiques les plus fréquents, dans tous les Départements, sous toutes les couleurs politiques et quelque soit l’investissement de la collectivité en direction de son réseau routier. En effet, les voiries départementales, réseau structurant, sont utilisées quotidiennement par plus de 50.000 véhicules. De plus, l’entretien du réseau routier départemental constitue probablement la compétence la plus visible du Conseil général, celle où la vérification que « mes impôts sont bien utilisés » est la plus aisée…

A cette sensibilité politique s’ajoute le caractère stratégique de l’entretien du réseau routier, que ce soit en termes de développement économique, d’attractivité du territoire, d’accessibilité en milieu rural ou de fluidité du trafic en milieu urbain, d’environnement et de cadre de vie. Nous adaptons ainsi les différents projets en fonction des spécificités et des besoins des territoires. Si nous avons été contraints de réduire le budget de la Direction des Routes, nous préservons nos capacités d’actions, notamment en situation d’urgence. Les derniers Plans Hivernaux, que nous avons amélioré en développant un partenariat solide avec les agriculteurs pour le déneigement des axes secondaires, ont démontré leur efficacité malgré les conditions climatiques particulièrement rudes. Conscients des nécessités, nous avons par exemple inscrit 3 millions d'euros de crédits nouveaux au Budget Supplémentaire 2013 pour réparer les dégâts causés par les épisodes neigeux. Nous assistons également les communes dans les opérations de rénovation de leurs voiries, dans le cadre du dispositif ARCC, disposant d’une enveloppe annuelle suffisante pour satisfaire toutes les demandes de subvention.

La diversité et l’ampleur des projets inscrits dans notre Plan Pluriannuel d’Investissements (l’Avenue du Parisis, RD 902A à Roissy-en-France, RD 14 à Saint-Gratien, RD 928/RD 311 à Deuil-la-Barre et Montmagny, déviation de la RD 47 à Gonesse et au Thillay, la déviation d’Arthies sur la RD983, etc.) constitue le meilleur témoignage de notre ambition pour le réseau routier départemental, malgré la contrainte budgétaire. Nous maintenons ainsi des perspectives réalistes pour l’entretien et le développement des voiries valdoisiennes, qu’il s’agisse des grands projets structurants ou des petites opérations indispensables à la circulation quotidienne.

TRANSPORTS EN COMMUN.

Conscients que la diversité du territoire valdoisien entraîne une différence de priorités évidentes en terme de politiques publiques et d'aménagement, nous considérons également que l'un des principaux enjeux pour notre département reste l'accès aux transports. Déterminante pour l'attractivité économique du Val d'Oise, et donc pour l'emploi des Valdoisiens, mais également en terme de qualité de vie et d'environnement, nous apportons une attention quotidienne à l'amélioration de la qualité des réseaux de transports. Nous sommes directement compétents pour l’organisation et l’entretien du réseau routier départemental, tandis que la Région et le STIF, présidés par le socialiste Jean-Paul Huchon, sont responsables des transports franciliens (lignes urbaines de bus et réseau ferré).

Nous portons en effet de nombreux projets adaptés aux besoins des habitants et des territoires concernés. Pour les zones les plus densément peuplées, nous privilégions la recherche de la fluidité du trafic et l'amélioration du réseau ferré. C'est tout l'objectif des tramways, que nous avons cofinancé à hauteur de 30 millions d'euros. Le T2, pleinement opérationnel depuis novembre 2012, est plébiscité par les habitants de Bezons et d'Argenteuil, et le T5, dont la mise en service est prévue pour cet été, reliera la gare de Garges-Sarcelles aux emplois des zones d'activités de Seine-Saint-Denis. C'est également dans cette perspective que nous avons maintenu le rythme du chantier de l'Avenue du Parisis pour sa partie Est, qui intégrera un TCSP. Nous pourrions citer encore de nombreux autres projets d'envergure comme le BHNS entre Villiers-le-Bel et Villepinte, ou la Tangentielle Ouest.





L'importance que nous attachons à améliorer le transport des Valdoisiens est sans concession. C'est pourquoi nous refusons le tracé retenu par le Ministre des Transports pour la ligne LGV Picardie-Roissy, qui pénalise les Valdoisiens et met en danger l'équilibre environnemental de la zone traversée. De même, sensibles aux attentes des habitants de la Vallée de Montmorency, nous poursuivons les études afin de proposer un projet adapté aux spécificités locales pour la partie Ouest de l'Avenue du Parisis. Enfin, nous restons extrêmement attentifs à la qualité de service apportée par la SNCF et le STIF aux usagers des lignes A, B, C et D du RER, et des lignes H et J du Transilien, dont la ponctualité et la sécurité sont loin d'être satisfaisantes. Nous exigeons un rattrapage immédiat sur ces lignes, les Valdoisiens ne doivent pas être considérés comme des citoyens de 5e zone!